Le fondateur de la sophrologie, Alfonso Caycedo (1932-2017), est un neuropsychiatre d'origine colombienne.
C’est à Madrid qu’il fera ses études de médecine, deviendra neuropsychiatre et professeur de psychiatrie. À son ancrage scientifique il adosse une réflexion plus vaste, il ne ferme aucune porte, pour mieux saisir l’être humain dans sa complexité.
Il cherche à appréhender comment un état de conscience modifiée peut permettre à un individu d’évoluer vers plus de connaissance de soi, pour un meilleur épanouissement, pour en finir avec les tensions psychiques et physiques.
Il a tout au long de sa vie cherché à comprendre, à apprendre, au travers de nombreuses disciplines (relaxation, hypnose Ericksonienne, philosophie orientale et occidentale, phénoménologie, psychologie, yoga, zazen, neurosciences...) ce qui pouvait enrichir cette science humaine nouvelle qu’il venait de développer, la SOPHROLOGIE.
Aujourd’hui sa fille, Dr Natalia Caycedo, poursuit son œuvre. C’est dans cette lignée que l’école I.S.E.B.A., à laquelle j’ai été formée, s’inscrit.
On peut dire de la sophrologie que,
“C'est une pratique globale, douce et bienveillante qui explore et développe les capacités
positives de l'être humain. Aussi appelée relaxation dynamique, la méthode est dite
psychocorporelle, étant donné qu'elle agit à la fois sur le corps et le mental.
Dans un premier temps l'idée est de favoriser une détente globale du corps, en accompagnant la personne
à relâcher ses tensions, ruminations mentales et retrouver un sentiment de sécurité et de bien être.
Au fil de l'accompagnement, le processus sophrologique favorisera de nouvelles prises de conscience
pour la personne. Elle développera peut-être de manière plus autonome, de nouvelles capacités à exprimer
et à vivre pleinement ses émotions.”
"Ma bible des psychothérapies" par Jean-Luc Colia et Yannick Frieh.